🦀 a lui aussi besoin des gardiens. Face au déclin des populations de crabe dormeur en raison de la surpêche, la nation Heiltsuk crée de nouvelles aires protégées pour assurer la survie de ce crustacé, intimement lié au mode de vie de la nation.

Les Premières Nations connaissent leurs territoires. Les gardiens acquièrent une formation qui s'ajoute à ce savoir traditionnel, ce qui leur donne une vue d’ensemble des activités qui se déroulent sur le territoire. Voici un aperçu de cette formation et de la façon dont elle aide les Premières Nations à mieux gérer les répercussions de ces activités.

Comment les gardiens décrivent-ils leur travail? Dans cette vidéo, réalisée par Dane Nan Yḗ Dāh, Tanya Ball nous offre un aperçu du travail quotidien des gardiens du territoire des Kaska : ils surveillent la qualité de l’eau, sensibilisent les utilisateurs du territoire et apprennent des aînés le savoir traditionnel et l’importance culturelle du territoire.

Comment pouvons-nous construire une économie plus forte et plus durable, centrée sur les gens et sur la terre? Cela commence par le respect et le soutien de la conservation menée par les Autochtones.

Comment pouvons-nous construire une économie plus forte et plus durable, centrée sur les gens et sur la terre? Cela commence par le respect et le soutien de la conservation menée par les Autochtones.

Brady Highway, qui a combattu plus de 200 incendies au cours de sa carrière, explique pourquoi les gardiens autochtones sont les mieux placés pour fournir une intervention d’urgence et pour assurer la gestion des incendies dans toute la forêt boréale.

Quel lien existe-t-il entre les médecines traditionnelles et le rôle des gardiens? Pour Dakota, les gardiens protègent la terre, qui fournit tout ce dont nous avons besoin. Ils préservent ainsi le savoir, qui se transmet d’une génération à l’autre. Ce savoir, elle le tient de ses aînés et elle l’enseigne maintenant à sa fille Neila.

Être un gardien autochtone, c’est beaucoup plus que de veiller à la conservation de la nature; c’est établir une relation avec le territoire et avec la culture tout en assurant la protection d’endroits très précieux.

Les gardiens autochtones sont formés pour accomplir de nombreuses tâches qui varient selon la saison. Leurs responsabilités comprennent la patrouille du territoire, la gestion des aires protégées, l’administration des programmes pour les espèces en péril et la participation à des opérations de recherche et sauvetage.

Pour les Tlingit de Taku River, l’amour et les soins prodigués à la terre vont bien au-delà des contours d’un territoire tracés sur une carte. En fait, délimiter un territoire à protéger n’est que le début du processus.

Les gardiens du Canada peuvent tirer parti de l’expérience de leurs collègues de l’Australie. Des études ont démontré que chaque dollar investi dans les programmes des rangers offre un rendement estimé de 3 $ en retombées économiques et sociales.

L'année dernière, la visite au Canada d’un groupe de rangers d’expérience a permis aux leaders et gardiens autochtones d'échanger des idées et de partager leurs connaissances, pavant ainsi la voie à d’autres histoires de réussite.

Les poissons rouges sont de bons animaux de compagnie, mais lorsque les gens les relâchent dans des lacs et des milieux humides vierges, ils peuvent menacer la santé des populations de poissons indigènes - ce qui est exactement ce qui s'est passé dans la Première Nation Tlingit de Taku River. Aujourd'hui, les gardiens s'efforcent de retirer tous les poissons rouges avant qu'ils n’atteignent le lac Atlin et qu’ils ne causent davantage de dégâts.

Pour Jerry Jack, gardien de la terre pour la Première Nation Tlingit de Taku River, l’importance du saumon de la rivière Nakina va bien au-delà de l’attachement qu’il y porte sur un plan personnel — ces saumons représentent « notre essence en tant que peuple ». Chaque jour, pendant les mois d'été, il prend place à sa table de travail - une station d’échantillonnage et de mesures des saumons où il recueille des échantillons de saumon (aux côtés des grizzlis locaux), évaluant la santé de la population des poissons qui entament leur fraie. Mais la population de saumons est en chute libre, c'est pourquoi nous avons besoin de gardiens. Ils sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain; ils nous informent des changements en cours et des menaces qui pèsent sur notre environnement.

De 40 degrés à -40! Des gestionnaires des terres autochtones australiens sont arrivés au Canada en février 2019. Pendant leur séjour à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, ils ont pris le temps de découvrir et de profiter de quelques pratiques culturelles autochtones du Nord, notamment le traîneau à chiens.

Découvrez les communautés des Premières Nations du Canada qui pavent la voie à la conservation en créant des programmes des gardiens et en veillant sur les terres au quotidien. À ce jour, plus d’une soixantaine de programmes des gardiens ont été mis sur pied.

Plus d’une quarantaine de programmes des gardiens autochtones visent la gestion des territoires traditionnels, tant chez la nation Haïda sur la côte du Pacifique, que la nation innue au Labrador. Les gardiens analysent la qualité de l’eau, rétablissent les espèces sauvages surveillent les mines et les autres projets d’exploitation des ressources, puis servent d’ambassadeurs lors de la visite de touristes.

Les gardiens autochtones aident les communautés à gérer les territoires traditionnels. Ils élaborent des plans d’utilisation des terres, étudient la faune et surveillent les projets d’exploitation des ressources. De plus, ils honorent les connaissances des aînés et rétablissent le lien entre les jeunes et la terre. Dans cette courte vidéo, les gardiens autochtones parlent de leur travail. Ils en décrivent les effets sur leurs communautés – des terres mieux conservées, des liens plus solides avec la culture, des gens en meilleure santé – et pour la planète.

Edéhzhíe s’étend sur 14 240 kilomètres carrés de forêt boréale, de lacs tributaires et de milieux humides à l’ouest de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Les aînés appellent cette région le grenier des Premières Nations du Dehcho, car les caribous, les orignaux, les poissons et les gibiers d’eau leur ont permis de subsister pendant des millénaires.